Un voyage de Noce improvisé quelques mois en retard...

Un voyage de Noce improvisé des mois en retard…
Une histoire d’amour comme nulle autre

Alors qu’il avait été rapatrié au grand palais de Race humaine pour se voir administrer une série de soins important suite à un redoutable combat qui n’avait pas été loin de lui coûter la vie, Stouf meneur depuis toujours de la fière légion des BITT s’était trouvé face à lui-même forcé d’admettre qu’il ne pourrait plus accomplir sa tâche dans l’immédiat.

Dans le chaos qui avait un temps bouleversé l’ordre interne du clan il avait pût constater même s’il n’en avait jamais douté et n’avait besoin d’aucune preuve pour s’en convaincre, qu’il n’avait pas eu tord de placer toute sa confiance en les trois officiers qui l’accompagnaient et le soutenait.
Il choisi donc l’un d’eux pour prendre sa succession bien que la décision de confier la direction de ses hommes lui fende le cœur.
En choisissant son ex-compagne qu’il connaissait particulièrement bien (et pour cause^^) il sût que les BITT ne pouvaient que se porter pour le mieux.
Bien que les deux autres officiers en place aurait tout autant pût mener les troupes, le choix de Syhl lui paru tout désigné, Ryu-San, sage parmi les sages était depuis bien longtemps son conseiller ombrageux…un homme entouré de mystères qu’il voyait mal revendiquer une place sous les projecteurs, Sonja sa femme…son grand amour…n’aurait pas voulu lui succéder…et il avait bien l’intention de profiter d’elle pleinement si le destin ne le rappelait pas de suite auprès de ses ancêtres.
De constitution robuste et finalement plus tout à fait naturellement « mortel » par le fait de sceaux impies et autres sortilèges qu’il avait reçu en héritage de l’époque où il avait été des plus fidèle et puissants serviteurs du faux Dieu Jestanph, Stouf fini par se remettre sur pied.

De toute son existence, le jeune chef déchu des BITT n’avait que rarement frôlé d’aussi près la mort et ayant pris toutes les dispositions pour que son éventuel décès n’enraye pas ce à quoi il tenait vraiment, il se tenait au jour de sa sortie dégagé de toute obligation dans l’immédiat.
Sa première préoccupation fût alors de retrouver sa belle…sa Sonja.
Il avait appris qu’elle s’était installée non loin dans la fameuse auberge de « Maurice » à quelques pas à peine du château où il avait dût séjourner quelques jours le temps de se remettre.
L’armure rafistolée et soigneusement polie pièce par pièce par le forgeron des lieux de sorte à paraître comme neuve , Carnage son fier faucon sur une épaule, un baluchon rassemblant ses affaires sur l’autre, il pris alors la route dans la direction qu’on lui avait indiquée.

Il ne lui fallut que quelques minutes pour combler la distance qui le séparait encore de sa bien aimée. Alors qu’il arrivait justement aux abords de l’auberge il la surprit qui s’affairait autour de sa monture, sublime plus qu’on ne peut raisonnablement l’être…resplendissante comme toujours…un charme sans pareille émanant de toute sa gracieuse personne…
Le jeune homme lâchant son baluchon s’élança vers elle si soudainement que son faucon surpris dût prendre l’envol pour ne pas chuter, ne l’apercevant qu’au dernier moment Sonja n’eût qu’à peine le temps de se retourner avant que son homme fût sur elle et de se son étreinte lui fasse quitter terre, les deux bras passé dans son dos pour la tenir serré contre lui, il lui déroba un long et langoureux baiser comme s’il n’avait pût goûter de nouveau le parfum de ses lèvres depuis de très nombreuses lunes.

Les deux amants se retrouvèrent ce soir là coconnées qu’ils étaient dans la chambre qu’ils louèrent « chez Maurice ».

Le lendemain…
Dès l’aube Stouf s’éveilla irrité par ses récentes cicatrices.
Il s’extirpa du lit qu’il partageait avec sa belle pour rejoindre la salle d’eau attenante.
Après une rapide toilette il s’escrima à changer d’une seule main les bandages tout poisseux qui enserraient son bras gauche dissimulant sa plus vilaine blessure qui malgré tous les soins apportés avaient refusée de se résorber totalement.
Pour faire passer la démangeaison il se lança un bref sort de soin bien qu’il soit loin de maîtriser parfaitement cet art magique.
Un instant il cru avoir réveillée sa femme adorée mais d’un rapide coup d’œil s’assura qu’il n’en était rien.
Sachant qu’il ne parviendrait pas à s’endormir à nouveau il s’équipa, prêt à s’offrir un bol d’air matinal, il contempla longuement la superbe jeune femme qui dormait encore dans leur lit mais ne la réveilla pas malgré la tentation, il était encore bien trop tôt et il était heureux qu’elle puisse enfin récupérer un peu en paix elle aussi.
Déposant à son chevet un petit mot et une délicate rose rouge vif, il se pencha jusqu'à ce que ses lèvres épousent les siennes et lui déroba un dernier petit baiser avant de sortir.

En lorndor rien n’est jamais simple et bien que la zone jouxtant les royaumes de race soient réputées sécurisés par les races en questions, ce matin là une poignée de créatures sanguinaires tentaient de forcer le passage jusqu’aux hauts murs du bastion humain.
Tout juste à quelques pas une grosse vache beuglante répondant au nom de Tauren et un Grunt « Révoltés » massacraient sans vergogne une poignée d’humains visiblement peu rassurés.
Stouf n’avait jamais eût la fibre raciale, les humains bien qu’il en soit avaient toujours eu à son goût bien trop d’atomes crochus avec ces vaniteuses tapettes que sont les Elfes. Cette vile race unisexe arrogante dont bien trop peu de membres semblaient conscients de leur médiocrité et de la perfidie qui entouraient les leurs.
Quoiqu’il en soit, le jeune homme vit là une occasion intéressante d’estimer s’il avait pleinement récupéré son potentiel martial.
Bien qu’il fût mage, Stouf aimait à se battre au corps à corps, sa maitrise des armes loin de rivaliser avec celles de grands guerriers il compensait en glissant ça et là de soudaines décharges meurtrières pour ceux qui n’y prenaient pas garde.
Il portait fixés dans son dos deux glaives jumeaux dans lesquels il insufflait, lorsqu’il en usait, une partie de ses pouvoirs profanes pour être ainsi en mesure de parer même les plus puissantes armes enchantées sur un champ de bataille.
Lorsque ses homologues mages aimaient à porter de longues robes, lui quelque peu réticent les arrangeaient en armures légères.

Il n’en restait pas moins un Mage, c’est pourquoi il engagea le combat en lâchant à moyenne portée une fulgurante décharge sur la plus proche des deux brutes épaisses qui avaient fini de massacrer les quelques humains envoyés pour les maintenir en respect, une bonne part ayant filée.
Le Tauren, parce qu’il s’était justement trouvé être le moins éloigné fût plus surpris que blessé mais n’en fini pas moins à terre.
Furibond il se redressa en hâte et chargea l’humain qui avait osé s’en prendre ainsi à lui.
Stouf trop conscient de la puissance que pouvait avoir les coups du colosse en furie dévia plus qu’il ne para la première série de coups qu’il lui décocha.
Le bovin, écumant, soufflant bruyamment de ses naseaux laissa parler sa rage empoignant à deux mains sa lourde Hache proprement gigantesque pour l’abattre en un coup féroce et meurtrier.
Mais il n’en eût pas le temps, profitant de l’occasion Stouf lâcha une terrible décharge presque au contact de la bête qui pirouetta sur elle-même alors qu’elle volait quelques mètres en arrière.
Le Tauren ne semblait pas avoir expiré mais il était pour le moment au moins hors combat et comme son camarade Grunt arrivait à grandes enjambées Stouf fût soulagé de ne pas avoir à l’affronter en même temps.
Le Grunt,, bien que ce fût assez rare pour les représentants de cette race n’était ni guerrier ni mage mais « équi », ses aptitudes consistaient à alterner puissance brute et sorcellerie pour venir à bout de ses adversaires.
Bien plus lourdement équipé en terme d’armure et d’armes il était bien mieux protégé que le jeune mage mais aussi bien plus lent, moins prompt à lancer ses sorts et bien que ses coups d’épée à deux mains, tenue d’une seule, puisse couper quelques têtes d’un revers il ne maitrisait pas aussi bien son maniement qu’un guerrier plus spécialisé.
Les trais déformés en un rictus mauvais il fusa en direction du BITT.
Il s’interrompit dans sa course effrénée le regard attiré par une petite troupe de guerriers montés arrivant au grand galop des frontières humaines.
Profitant vilement qu’il soit ainsi distrait, Stouf s’approcha de la brute et lui lança son plus puissant sort qu’il avait eût tout le temps de concentrer pour en accroitre la puissance.
Le grunt encaissa le coup de plein fouet grognant sous la douleur, les yeux injectés de sang il se jeta sur la mage opportun mais ce dernier anticipant le coup, para et décapita promptement le géant vert.
Le Souffle court bien que le combat fût vite expédié, Stouf pris le temps de récupérer s’asseyant à même le corps inerte de sa toute récente victime s’en accommodant comme d’un large tabouret. Du coin de l’œil il surveilla l’arrivée des cavaliers qui malgré eux l’avaient aidés affichant un large sourire limite méprisant reconnaissant leur Blason comme attachés à des pro-allianceux.
Sa belle l’ayant rejoint quelques instants plus tard ils profitèrent calmement de la relative tranquillité de l’après midi tout en s’amusant d’observer les légions humaines se redéployer en ordre pour parer à toute nouvelles attaquent.
Les alentours de l’auberge retrouvèrent leur tranquillité et les deux tourtereaux projetèrent de profiter qu’ils soient réunis et seuls pour se lancer dès le lendemain dans une expédition en couple, seuls contre l’adversité, chacun n’ayant pour but que de profiter de l’autre.
Dès l’aube ils prendraient la route main dans la main et iraient tailler la route comme en voyage…comme un voyage de noces qu’ils n’avaient jamais eut le loisir de pouvoir s’octroyer.

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Les rayons du soleil filtraient à peine à travers chaque défaut des volets de mauvaise facture de leur chambrée que Stouf s’était déjà éveillé depuis un bon moment cette fois encore réveillé par ses blessures tiraillantes.
Mais cette fois ci il était resté aux côtés de sa douce laissant courir ses doigts tout d’une long d’une bonne partie de son corps sexy laissé exposée par des draps capricieux qui avaient pour part désertés le lit.
Un bon moment il resta là simplement à la contempler un sourire attendri aux lèvres avant qu’a son tour elle ne s’éveille.
N’ayant pas de monture Stouf dût se délaisser de quelques po auprès de l’aubergiste avant qu’ils ne soient près à partir. Rafraichis, équipés et harnachés les deux amants partirent alors plein Est pour les contrées elfiques. En chemin ils devraient s’arrêter dans la boutique réputée d’un marchant de magie dont Sonja avait connaissance et qui trouverait peut être un moyen de soulager d’un enchantement ou autre les plaies qui jusque là n’avaient pas voulues cesser de tirailler son époux, leur sorts de soins jusqu’alors n’y suffisant pas.
Lancés à toute allure galopant au travers des grandes plaines qui s’étendaient à perte de vue devant eux ou bien plus doucement pour prendre le temps de se bécoter les deux amoureux finirent par rejoindre une petite bourgade toute proche de leur objectif où ils n’avaient l’intention de se poser que le temps de grignoter quelque chose.
Il s’agissait en fait d’un ensemble de bâtiments sombres et délabrés où l’on pouvait trouver toute sorte d’aventuriers en quête de gloire. Une sorte de milice s’assurait que personne ne se lasse aller à de bas instincts avant d’être à nouveau sortis des murs. Malgré cela il n’était pas conseillé de s’aventurer dans quelques coins obscurs.
Sonja et Stouf n’aperçurent pas les deux Drows qui les guettaient alors repliés dans les ombres d’une vieille maison en ruine...


(c'est le début du récit qui reprend ma récente balade au bras de la superbe rouquine avec qui je partage ma vie, la suite à venir bientôt)

Pas mal Stouf j'ai presque réussit a le lire^^